Les paysans du moyen-âge était la masse la plus importante de la population. Ils représentent la masse ouvrière, ceux qui fécondent la terre et s’occupent des animaux. Les paysans représentaient 9 personnes sur 10, et sans leurs présences, pas de seigneurie et pas de clergé. On observe une distinction importante à cette époque entre « le serf » qui est assujetti à un seigneur et lui appartient, et « le vilain » qui est un homme libre qui doit donner une partie de ses récoltes en échange de la protection de son seigneur. Depuis la révolution et l’apparition des droits des êtres humains, le servage n’existe plus. Dans le tarot de Marseille, la hiérarchie sociale est centralisée sur les dominants de cette époque. C’est pour cela que l’oracle de Marseille ne reprends pas cette structure archaïque. Dans le tarot de Marseille, on retrouve cependant dans les arcanes mineurs les 4 ordres représentait par les 4 couleurs, soit le symbole de la coupe pour le clergé, le symbole de l’épée pour la noblesse, le symbole du denier pour les marchands et le symbole du bâton pour les paysans. Il n’en reste pas moins que les paysans ne sont pas représentés dans les arcanes majeurs du tarot. La structure du tarot de Marseille était fait pour la noblesse. La dominance sociale de cette époque était le clergé et la noblesse.
Le paysan, comme la paysanne, incarnent à eux seuls la campagne et contribuent à un des piliers de notre santé, l’alimentation. Le paysan, connaisseur des saisons, il sème la vie avec anticipation pour notre survie. Gardien de notre terre, il est connaisseur du terrain dans lequel il évolue, connaissant les endroits de bonnes pousses pour ces graines. Sélectionnées avec attention, les graines germent, donnant les fruits et légumes les plus goûteux. Il en est de même dans notre vie, nous sommes tous paysans. Le paysan travaille ainsi sur la matière brute, appelée terre. Les alchimistes l’appelleront la Materia Prima. Le paysan nous parle également de sexualité abondante dans le respect des cycles humains propre à chaque individu. Accompagné de la carte de la lune, on parlera davantage d’un respect des cycles. Dans ses défauts, on parlera de sexualité discordante, dispersée, perturbée qui ne permettent pas l’épanouissement de celui-ci.
Cependant, la patience est sa force, d’où les expressions « ne pas mettre la charrue avant les bœufs ». De mauvaises influences, il sèmera les graines de la discorde, de la dispute. Les plantes ne poussent plus, fanent, elles deviennent ternes et sans intérêt. Planter ses graines, c’est aussi s’occuper de ces jeunes pousses, les protéger des intempéries et garantir leurs épanouissements. Le paysan a une vision à long terme, il ne cherche pas le plaisir immédiat. S’il plante ses graines, c’est pour le futur. Il sait qu’une forêt mettra du temps à pousser. Il sait également que certaines graines dépasseront son espérance de vie. Il n’est pas que le simple consommateur de petits fruits et légumes, il a une vision plus large et plus raisonnable de la vie dans sa globalité.
Dans la relation de couple, on parlera de grands projets, de vision commune à longue échéance. Le paysan est tout sauf un consommateur ordinaire. Il consomme ce que la nature lui offre, dans les proportions qui lui conviennent, en gardant un cap et une ligne de vie. Le partage est essentiel pour lui. C’est le bon sens paysan ou le bon sang paysan. Accompagné de la tour ou de la tempête, le paysan doit craindre pour ses récoltes. Tout peut être ruinée. De même qu’accompagner de l’enchanteresse, il doit veiller à ne pas disperser ses semences.
Visionnaire
Protecteur
Patience
Bon sens
Dispersion
Partage
Juste
En lien avec la nature
Intuition
Mauvaises graines
Sexualité épanouie
Frustration
Bas dans la hiérarchie sociale
Métier manuel