Accrochée au pilori, flèches plantées dans la peau, la victime souffre. Elle pleure, c’est difficile. Elle perçoit son bourreau et n’attends qu’un sauveur. La victime n’est pas forcément blessée physiquement. D’ailleurs, le rôle de la victime est à grande majorité mentale dans nos sociétés contemporaines. La souffrance endurée par celle-ci crée en nous l’empathie. Cette empathie peut s’emparer de nous, mais attention à n’entrer dans le jeu du triangle dramatique qui nous placerait en sauveur de cette situation, sauf si nous voulons y jouer.
La victime a de réelles souffrances, qui s’exprime parfois par un comportement inadapté à certaines situations. Être victime, c’est un statut que de nombreuses personnes aiment. Car quand on est victime, on est estimé dans le regard de l’autre et cela est confortable. On attire l’attention, on focalise nos souffrances. Ainsi, pour stopper cet état victimaire, il faut sortir de ce triangle. Arrêter de jouer, retrouver notre sécurité intérieure et chasser les bourreaux qui nous entourent. La victime doit se délier, enlever les flèches, panser ses blessures, et se reconstruire dans un nouveau royaume. Nous avons tous été victimes, retrouvons le chemin de la sérénité et de la quiétude de l’esprit. Mettons des mots sur nos maux, pardonnons et avançons. Une nouvelle vie commence.
Confort
Lamentations
Punitions
Morale
Accusation
Volonté
Faiblesse
Courage
Empathie
Impuissance
Honneur
Avertissement
Blessures
Besoin d’estime